16 – L’Arsenal de Tarbes : La carrière du Général

L’ancien Magasin aux tabacs de Tarbes est devenu un bâtiment fonctionnel. Voué à la mise en valeur des ressources humaines de l’Atelier de Construction de Tarbes, il abritait les services de l’administration, de la gestion de l’emploi et de la formation des personnels. Passé dans le domaine de GIAT Industries, le 1er juillet 1990, ce vénérable bâtiment ne devait pas mourir. Dans une plaquette offerte par l’Établissement au personnel, intitulée «Le Magasin aux tabacs de Tarbes», j’adressai un vibrant appel au Groupe industriel pour le conserver ou, pourquoi pas, l’offrir à la ville de Tarbes afin de lui redonner une vie publique, puisque telle était sa vocation d’origine, ce serait justice. Cette emprise n’était-elle pas le fruit de la générosité de tous les Tarbais et un fragment du patrimoine haut­-pyrénéen ? Notre appel fut entendu par la ville de Tarbes qui achetait l’emprise et les bâtiments de l’Arsenal de Tarbes, le 6 mai 2008. Carrière du Général = 22/08/1862 : Officier d’ordonnance de l’Empereur Napoléon III, 1/12/1865 : Hors Cadre, 13/09/1870 : Chef d’Escadron, 19/09/1870 : Directeur des travaux de construction de mitrailleuses, à Nantes, 21/10/1870 : Lieutenant-colonel, 27/11/1871 : Commandant de l’Artillerie, à Tarbes : l’Établissement relève alors de la direction de l’Artillerie de Bayonne, 5/08/1872 : Directeur de l’Atelier de Construction de l’Artillerie, à Tarbes,  31/12/1873 : Colonel : l’A.T.S dépend alors directement de la direction de l’Artillerie, 10/01/1878 : Général de Brigade, 17/01/1878 : Commandant de la 18e Brigade d’Artillerie, à Tarbes. Décorations d’Auguste Verchère de Reffye : 15/08/1860 : Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur,  28/12/1868 : Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, 16/08/1872 : Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, 27/03/1879 : Le général Auguste Verchère de Reffye chute lourdement de son cheval dans la rue de la Moisson, à Tarbes – rue Sainte-Catherine. Blessé à la tête, la blessure est minimisée par la famille pour rassurer les arsenalistes et la population tarbaise, mais elle est sérieuse. Malgré son énergie légendaire, le Général lutte, comme il l’a toujours fait devant l’adversité, puis s’éteint, doucement, le 6 décembre 1880, à Versailles. Il avait 59 ans. À suivre…

Laisser un commentaire