7 – Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle d’Harader

Avec « L’Annibal » et « Le Robuste », Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle croise sur les côtes de Provence et de Languedoc, jusqu’au 25 octobre 1809, jour du naufrage, devant Sète, du « Robuste » allant ravitailler Barcelone. Le 3 juillet 1811, il est élevé au grade de capitaine de frégate et reprend sa croisière sur les côtes de Provence avec « L’Annibal » et « L’Ajax » du 47e équipage de haut-bord, le 27 août 1811. Il commandera ce vaisseau en l’absence du capitaine de vaisseau Magendie retenu à Toulon, jusqu’au 31 mars 1813. Par décret du 18 juillet 1811, il est nommé membre d’un Conseil de guerre qui doit se prononcer sur la conduite qu’ont tenu les lieutenants de vaisseaux Renaud et Figanière lors de la perte des bâteaux « La Giraffe » et « La Maurice » qu’ils commandaient. Devant ces manquements, l’Empereur publiera à Saint-Cloud, le décret, du 1er mai 1812, qui codifiera en 9 articles tous les cas où la capitulation est permise. Dans une lettre du 11 décembre 1811 qu’adresse le vice-amiral Emériau au contre-amiral Duperré : « J’ai reçu la lettre que vous m’avez écrite pour me témoigner que vous avez été très satisfait du zèle, des connaissances et de la fermeté de M. le capitaine de frégate Lasalle, commandant provisoirement le vaisseau l’Ajax sur lequel vous aviez porté votre pavillon; j’avais déjà conçu moi-même une très bonne opinion de cet officier supérieur et le témoignage que vous m’exprimez en sa faveur, ne peut que me disposer davantage à lui être utile lorsque l’occasion se présentera ». Le 31 mars 1813, le capitaine de vaisseau Magendie lui écrit : « Je suis bien aise de trouver cette occasion pour vous renouveler l’assurance de l’empressement que je mettrai auprès de Son Excellence le ministre de la Marine à lui rendre compte du zèle et de l’activité que vous mettez pour le service de S.M. l’Empereur et des connaissances que vous possédez de notre état pour qu’il rende justice à vos talents et services en vous récompensant par un commandement que je lui répondrai être en bonne main ».

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