20 – Guerre des Pyrénées : La guerre en France

Devant l’imminence de l’invasion de la France par les troupes alliées, l’Empereur répond par la levée massive des jeunes recrues, les réquisitions à outrance pour l’approvisionnement de l’armée des Pyrénées, le bon de papier comme moyen de paiement, l’hébergement et la subsistance des troupes supportés par l’habitant, et, à ses propres forces à bout de souffle, le partage des larmes et du sang entre groupes territoriaux des départements traversés. Ayant nommé le maréchal Soult pour son lieutenant général dans la Péninsule ibérique, la nouvelle armée des Pyrénées regroupe, dorénavant, les armées du Nord, du Portugal, du Centre et du Midi. Soult arrive à Bayonne, le 12 juillet 1813, et se met en quête de réorganiser cette armée du Midi débandée, certes, diminuée, sûrement, mais toujours prête à livrer d’autres combats. À nouveau, le général Gazan bénéficie de sa confiance et redevient son Major général. À la tête de l’armée du Midi, il a gagné Saint-Jean-Pied-de-Port par Roncevaux. Avec l’armée du Centre, Drouet d’Erlon a rejoint Urdax et Ainhoa par le col de Maya qui domine la vallée du Baztan. L’armée du Portugal, commandée par Reille, franchit la Bidassoa et vient à Sarre par Santesteban et le col d’Echalar. Ces positions sont celles du 27 juillet. Soult peut compter sur une force de 70000 baïonnettes environ. Le Maréchal, restructure l’armée des Pyrénées ainsi : à l’aile droite, le général Reille regroupe sous son commandement la 1e division commandée par Foy, la 7e de Maucune et la 9e de La Martinière ; le centre du général Drouet d’Erlon est composé de la 2e de Darmagnac, la 3e d’Abbé et la 6e de Darricau ; l’aile gauche est menée par le général Clauzel avec la 4e division de Conroux, la 5e de Vandermasen et la 8e de Taupin. Le général Villatte est à la tête de la force de réserve qui regroupe des bataillons français avec une forte présence de combattants espagnols, portugais, italiens, suisses, irlandais, polonais et russes. Enfin, la cavalerie légère est commandée par Pierre Benoît Soult, frère du Maréchal et la grosse cavalerie des Dragons par le général Treillard. Le 1er août, Wellington peut engager ses forces au-delà de la frontière. À suivre…

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