13 – Bertrand Barère : Professions variées

Constatons les professions les plus représentées au milieu du XIXe siècle : cabaretiers (20), huissiers (17), boulangers (12), épiciers (8), cordonniers (7), revendeurs (7), drapiers (5), merciers (4), meuniers (4), négociants (4), menuisiers (4), marchands de mouchoirs (4), tailleurs (3), tanneurs (3), quincailliers (3), marchands bonnetiers (3), marchands de fer (3), marchands de grains (3), chapeliers (3). Et maintenant les professions dans les grandes catégories : bâtiment (12), métiers de bouche (17), travail du cuir (7), draps, habillement, chaussure (22), travail du métal (6), travail du bois (2), meunerie (4), fabrication de chandelles (2), commerce (86), services (24). Les activités commerciales prédominent (43) et l’on peut constater le faible nombre des professionnels dans le bois, le fer et le cuir. Dans les services, 3 professionnels exercent un métier de santé : un médecin, un pharmacien et un dentiste. Pour des clients plus fortunés, on trouve orfèvre, passementier, pâtissier, etc. Le commerce est varié. Pourtant Barère le qualifie de « borné », limité « au transit et à la consommation ». Seuls trouvent grâce à ses yeux, le commerce lié à l’élevage « chaque canton participe plus ou moins »  et les grands marchés du jeudi « de réputation ancienne et de grande circulation ». Robert Vié constate qu’un grand nombre de métiers sont liés à cette fonction (45) dont 3 épiciers en gros, 1 marchand de bois en gros, 1 marchand de vin en gros. Une seule activité ne nourrit forcément son homme. Sept cabaretiers polyvalents exerçant surtout les jours de foire et de marchés, sont marchands de planches et cabaretier, tailleur et cabaretier, roulier et cabaretier, épicier et cabaretier, tourneur et cabaretier, charron et cabaretier, marchand de grains, épicier et cabaretier. Barère déplore la situation du moment : « Quel commerce peut-on faire dans un pays et canton sans capitaux, sans capitalistes, sans grands propriétaires, sans chefs industriels, sans établissements de fabrique… ». Le professeur observe qu’à Tarbes les marchands figurent en bonne place avec 39 confrères sur un total de 117 contre 43 pour les activités productives. À suivre…

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