4 – Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle d’Harader

En France, un décret exclut la noblesse des armées navales. Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle d’Harader rejoint les émigrés en Belgique. La Révolution aurait besoin de tous ses défenseurs; l’élite de ses soldats passe à l’étranger. De la Salle émigre pour échapper au fer de la guillotine. Il se retrouve en Espagne, à la recherche de son frère Joseph-Augustin. Il garde l’espoir de revenir au pays basque où sa famille possède une terre, à Itxassou. La Convention déclare la guerre à l’Espagne, le 7 mars 1793. Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle d’Harader prend du service comme volontaire, en avril 1793, dans la légion royale des Pyrénées. Capitaine en second, puis capitaine en premier de la compagnie d’infanterie légère des basques français émigrés, il fait les campagnes de 1794 et 1795 pour venger son frère guillotiné sur la place de la Fédération – place Marcadieu – à Tarbes, le 8 mai 1794. La paix faite, le 22 juillet 1795 et l’alliance conclue avec l’Espagne, le 19 août 1796, il quitte le service et rentre en France dès que le Directoire rend les décrets de l’an V – 1796 – en faveur des émigrés. Bonaparte accueille avec empressement les officiers de l’ancienne marine royale émigrée. Il compte sur eux pour frapper l’Angleterre, l’ennemie. Jean-Baptiste Hyppolite de la Salle d’Harader se rend au camp de Boulogne et y séjournera du 24 octobre 1803 au 30 avril 1806. Il reçoit le commandement du paquebot « La Renommée » avec lequel il croise sur les côtes anglaises. Le  5 avril 1804 – 15 floréal an XII – et sur ordre de l’amiral Lafond, chef de l’État-Major général de la flottille nationale,  il quitte « La Renommée » pour prendre le commandement supérieur de tous les bâtiments attachés à l’amiral et à d’autres officiers généraux qui se trouvent ne faire partie d’aucune division de la flottille. À suivre…

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