3 – Le général Paul Lemoinne (1879-1970)

Promu Chef d’Escadron, le 25 septembre 1920, il devient membre de la Commission interalliée, à Cologne. Il rejoint l’A.T.S, le 10 mai 1921. Maria va lui donner trois enfants : Jeanne, Marie-Thérèse et Jean. Il est promu Lieutenant-colonel, le 25 juin 1927, nommé Sous-directeur de l’établissement, le 8 février 1928, puis Directeur, le 10 septembre 1930. Les honneurs suivent : Officier de la Légion d’Honneur, en 1932, Général de Brigade, le 11 juin 1935. Il opte pour le corps des Ingénieurs des Fabrications d’Armement créé la même année avec le grade d’Ingénieur général de 2e classe, le 1er octobre 1935. L’effectif de l’Arsenal progresse au rythme de la fréquence des réparations du matériel d’artillerie, particulièrement la confection de mortiers Brand ou Stokes de 81 mm, de montage de canons de 75 mm, modèle 1897, d’équipements pour l’artillerie de forteresse sur la ligne Maginot, canons à longue portée de calibres 75 à 370 mm. En 1936, il faut embaucher 240 personnes pour l’application de la loi des 40 heures. Nommé Ingénieur général de 1re classe, au mois de juin 1937 et avant son accession au poste de directeur, Paul Lemoinne aura dirigé les études sur le chemisage des canons, le matériel de 81mm pour casemates, les obusiers de montagne et d’autres encore soulignant la montée en puissance des fabrications d’armement. Au mois de septembre 1937, il est affecté à Paris en qualité d’Inspecteur des Fabrications d’Armement. Il quitte Tarbes avec sa famille, le 17 septembre, après 25 ans de présence à l’A.T.S. En hommage à ce directeur rigoureux et estimé, une plaque est apposée au bâtiment n° 313 avec ses initiales P.L. Cet atelier de 10000 m2 et 6 ponts roulants (10 à 120 tonnes) – l’arbre porte-hélice (20 m de long, 80 tonnes) du paquebot «France» y sera usiné en 1958 – conférera à l’établissement un prestige international. À suivre…

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