Pyrénées romanes

C’est la découverte d’un patrimoine millénaire tout au long de la chaîne des Pyrénées, sur les versants andorran, espagnol et français (1). Chacun des 1000 édifices romans présentés mériterait un arrêt commentaire. L’art roman sur les chemins de Saint-Jacques, dans les Pyrénées, est probablement le plus connu en partant sur le « camino francés » depuis Vals, en Ariège, avec son église Notre-Dame creusée dans la roche jusqu’à Estella où le palais des rois de Navarre, les églises de San Pedro de la Rua et San Miguel font miroiter leurs chapiteaux historiés et colonnes stylisées. Sur le trajet, on peut admirer l’église mystérieuse de Santa Maria de Eunate d’allure templière à la plus représentative de l’art roman navarrais, l’église de Santa Maria la Real de Sangüesa. Sur un chemin secondaire qui longe les montagnes, voici la voie du piémont pyrénéen. L’église exceptionnelle de l’Hôpital-Saint-Blaise, la cathédrale Sainte-Marie d’Oloron, l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Saint-Pé-de-Bigorre, l’ancienne abbaye cistercienne de l’Escaladieu à Bonnemazon méritent une visite. Plus haut, sur la voie transversale, la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Port à Gavarnie, celle des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Aragnouet,  puis celle de Saint-Exupère à Arreau. Encore plus loin, les deux bijoux du patrimoine, la cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-Comminges et la basilique Saint-Just de Valcabrère. Autre petit joyau : l’église templière de Notre-Dame-et-Saint-Laurent de Jézeau. Enfin, les deux cathédrales de Saint-Lizier et les cités hospitalières pour pèlerins de Pamiers. L’Aragon, Pyrénées-Orientales et Catalogne ne sont pas oubliées. Un formidable ouvrage, tant par la recherche historique que par l’excellente iconographie. 

(1) « Guide des Pyrénées Romanes » – Julie Vivier, Sylvain Lapique – Editions Privat – juillet 2011- 24 €. 

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