30 – L’Arsenal de Tarbes : Il est presque terminé…

L’autorisation ministérielle du 22 juin 1874 permet à l’ATS de construire un bâtiment n° 100 avec caves, rez-de-chaussée, un premier étage et grenier pour l’administration générale de l’entreprise et un logement pour la direction n° 200 avec caves, rez-de-chaussée et deux étages. Cette construction est à deux corps symétriques pour le Directeur et le Sous-Directeur. Ces deux hôtes bénéficient d’écuries et de remises. Les immeubles 100 et 200 sont construits en maçonnerie de mœllons avec piliers d’angles en pierre de taille et briques, charpente en bois, couverture en ardoises et zinc et soubassement en pierre de taille. L’autorisation du 23 octobre 1875, consent à la construction de deux pavillons de concierge pour le gardiennage du bâtiment de l’administration générale n° 100 et du périmètre de la Gargousserie dont l’atelier central est le n° 411. Construits en maçonnerie de mœllons avec piliers d’angles en pierre de taille et briques, ils ont charpente de bois et couverture en ardoises. Le premier pavillon n° 101, placé en bordure de la route nationale n° 135, sert de poste de garde et devient, rapidement, le passage obligé des visiteurs, à l’entrée principale de l’Atelier de Construction de l’Artillerie. La deuxième construction est un petit pavillon de concierge classifié n° 400 et date de l’automne 1875. Cette sortie donne accès au chemin de l’Adoureau et au chemin de l’Adour, vers Aureilhan. Ce pavillon sera agrandi, en 1938. Le 6 août 1874, les frais d’établissement de la voie ferrée intérieure, de son entretien, la location du terrain, le traitement de l’aiguilleur, la redevance annuelle et les frais de traction pour relier l’atelier de construction à la voie ferrée principale, sont inscrits à la charge du Budget. Le 24 septembre, l’éclairage au gaz est installé. La construction d’un passage à niveau, au sud de l’Arsenal, et un projet de passage pour piétons, sont demandés par De Reffye, en janvier 1874. Deux hangars pour la peinture du matériel sont érigés pendant l’hiver 1875-1876. Le réseau de voies ferrées, à gabarit étroit, qui relie tous les ateliers principaux et les diverses aires de fabrication, se développe jusqu’en 1916. À suivre… 

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