25 – L’Arsenal de Tarbes : Construction de l’usine-2

Construit à partir de mars 1873, en maçonnerie de mœllons, angles en pierre de taille et briques, couverture en tuiles et charpente en fer, «l’atelier de forge» couvre une superficie de 3917 m2. De Reffye propose au général Vasse d’engager Adrien Fleuret, architecte expert près le tribunal de la Seine, pour la conduite et la surveillance de la construction des bâtiments. Les honoraires de l’homme de l’art s’élèvent à 1 % du montant des travaux exécutés. Par patriotisme, il a proposé ses services au Lieutenant-colonel, à Indret et le directeur de l’Arsenal ne l’a pas oublié. Il a sous ses ordres le personnel civil du bureau des études du service des bâtiments ainsi que celui de l’inspection et de la surveillance des travaux. Il fournit aux entrepreneurs et chefs ouvriers tous les dessins et détails nécessaires à l’exécution des ouvrages. Il surveille la fourniture et l’emploi des matériaux mis en œuvre et la comptabilité des relevés journaliers. Un contrat est passé par l’Arsenal avec Loribat et Mallet, de la Compagnie française du Centre, pour une fourniture de gaz permettant l’éclairage de l’Atelier de construction, pendant cinq années. C’est à cette époque, que le chef de cabinet du ministre de la Guerre demande à De Reffye de préparer deux canons à balles de 13 mm avec leurs munitions et de les expédier à la Commission d’artillerie de Bourges pour y subir des expériences comparatives avec les mitrailleuses américaines Gattling et les mitrailleurs belges Christophe et Montigny. Les canons de 7 de campagne et leurs munitions connaissent un franc succès et sont adressés aux écoles d’artillerie de Douai, La Fère, Rennes, Bourges, Valence, Besançon, Toulouse, Grenoble, Vincennes, Versailles et Tarbes. A Tarbes, Edgard Pothier, adjoint au Directeur, annonce les premières expériences du canon de 5 de campagne. Une école d’apprentissage est installée en 1946 et démolie en 1981. Le bâtiment n° 124 qui regroupe l’atelier de chaudronnerie avec vestiaires et local technique a remplacé le n° 110 et date de 1982. Le bâtiment n° 112, à 3 corps, est construit avec les mêmes matériaux que le n° 111 et la charpente est mixte : bois et fer. À suivre… 

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